Les retrouvailles avec l’écriture de Christian Bobin sont toujours un moment particulier pour moi. Entre instants de grâce et matière d’évasion, la philosophie développée dans ses lignes permet toujours d’apercevoir un coin de ciel et une touche d’humanité. Ce roman ne fait pas exception, si ce n’est qu’il apparaît rapidement plus exigeant et technique que certaines oeuvres de l’auteur. Un récit, presque philosophique, qui relève davantage de l’essai que de l’oeuvre poétique.
Un récit qui convient peut-être moins à la découverte de l’auteur mais qui nous prouve qu’il reste l’écrivain d’une pensée complexe et sans cesse en mouvement.
http://leblogdeyuko.wordpress.com/2016/07/25/souverainete-du-vide-et-lettres-dor-de-christian-bobin/