Top !
J'ai eu peur, sur les 3-4 premières pages, d'un côté punk simulé, plus attaché à l'esthétique punk qu'à son état d'esprit. Alors oui, ça sent le mai 68 avec tout ce que, dans ses pires recoins, ça peut avoir d'agaçant niveau pseudo-philo-rock-ado'éternel-rebelle-on'se'regarde'le'nombril, mais ça a la vertu du vomi "noble" de Druillet dans La nuit : c'est sale, mais c'est beau :)
C'est net, écorché, ça va à l'essentiel, c'est poignant. La mort n'est même pas un truc qu'on surmonte, contre lequel on triomphe ou dépose les armes, c'est juste une sorte de rien parce qu'on n'en a plus rien à foutre. Il y a des moments de tristesse intense pour le protagoniste, mais toujours dissout par le prochain pas en direction de l'après, toujours plus violent et déconnecté.
Trash et super chouette :)