Un polar uchronique épique et sans concession
Après le "grand bordel" (mai 68), de jeunes gens libérés de tous les carcans de la société cherchent la liberté, cherchent l'éthique, et l'appliquent de manière absolue, jusqu'au bout de la violence. La bande à Julius, un groupe de motards dignes de Mad Max, s'amuse à voler un canadair et des centaines de litres de peinture pour repeindre le sacré-coeur en vert. Elle combat les fachos en surenchérissant sur leur violence. Puis quand ceux-ci ont été exterminés, elle s'en prend aux autres groupes d’extrême gauche. Massacres entre hommes (les femmes sont ailleurs, organisées en groupes féministe tout aussi violents). La vie est considérée comme une expérience artistique de l’extrême.
Un texte missile, qui renvoie à nos propres fantasmes. Nos aspirations intimes, reptiliennes, peuvent-elles une fois libérées se révéler si délétères ? (J'ai terminé ce livre le jour du premier anniversaire du massacre d'Andres Brevik, alors qu'un étudiant en a perpétré un autre lors d'une première du nouveau Batman).