L'ascension de Dark Vador se déroule simultanément avec la fin de l'épisode III.
Anakin Skywalker vient de basculer du côté obscur sous la férule de Palpatine. Il a également éradiqué tous les occupants du temple jedi, enfants padawans compris. Il s'est ensuite rendu sur Mustafar où il a affronté son maître, Obi-Wan Kenobi. Ce dernier l'a laissé pour mort au bord d'un fleuve de lave. Mais l'arrivée de Dark Sidious a permis de sauver son apprenti qui devient alors complètement Dark Vador, l'homme dans la cuirasse noire.
Le récit rédigé par James Luceno narre ce qui se passe au sein du nouvel empire pendant et immédiatement après l’exécution de l'ordre 66. Les jedi ont quasiment disparu de l'univers. Il en reste ça et là et ces quelques survivants tentent de se regrouper pour décider quoi faire face au nouvel ordre martial qui vient de s'instaurer. Mais le bras armé de l'empereur, Dark Vador, va régler du trait pourpre de son sabre laser les tentatives insurrections qui se dressent devant son maître.
Ce roman nous montre l'espoir faible qui anime encore quelques jedi épars mais surtout la psyché de celui qui a trahi son ordre. Anakin Skywalker existe encore un peu sous la carapace de jais. Torturé par les questions soulevées par ses choix et l'état de ce qui reste de son corps meurtri, il rumine le passé. Son maître, le seigneur sith, en a conscience et poursuit la manipulation qu'il a amorcée des années auparavant afin d'amener toujours plus loin vers le côté obscur son jeune apprenti.
Sombre, ce récit l'est assurément. Il ne reste guère d'espoir en cette période troublée. En dépit de quelques petites maladresses narratives, l'histoire se suit avec plaisir. L'auteur s’appesantit peut-être un peu trop dans l'épilogue mais les fans ne bouderont certainement pas leur plaisir.
Après tout, l'élu de la prophétie a ramené une forme d'équilibre dans la force en permettant au côté obscur, trop longtemps masqué, de revenir au grand jour... pour le plus grand malheur des forces du bien. Mais pour combien de temps ? Un nouvel espoir demeure...