Ce récit mythique d’une grande fraîcheur m’a parfois laissé perplexe : j’avais l’impression de vivre une expérience extraordinaire, tout comme Jack KEROUAC et ses acolytes qui font les 400 coups à l’aube des années 1950, mais parfois, ce texte sans respiration me paraissait confus et décousu, presque saoulant. C’est un peu l’impression qu’on a lorsque l’on roule pendant des heures sur la route.
De toutes les manières, entre la folie de Neal CASSADY et l’enthousiasme débordant du narrateur, cette ode à la liberté ne peut laisser indifférent.
En outre, les nombreux personnages, les multiples péripéties ainsi que l’absence de repère (dans la forme) m’ont incité à relire ce livre une seconde fois.
Je crois qu’il faut considérer Sur la route – le rouleau original, comme quelque chose d’unique, sur le fond comme dans la forme. Cela tient à la personnalité de Jack KEROUAC ainsi qu’aux circonstances de sa rédaction. En tout cas, je ne regrette pas d’avoir lu ce tapuscrit à base de sex, alcohol & jazz où les protagonistes vivent à cent à l’heure. 7,5