Un nom revient régulièrement à mes oreilles, quand il s’agit d’horreur. J’ai mis du temps à mettre la main sur l’un de ses livres. Cet auteur très populaire chez nos amis du Québec est assez rare en France. J’ai sauté à pieds joints, dès que j’ai vu un de ces romans disponibles.
Il fut un temps, ma plus grosse déception fut « Le syndrome Copernic » d’Henri Lœvenbruck. Je l’ai longtemps classé comme étant mon plus mauvais souvenir, jusqu’à ce que j’ai eu la bonne idée de lire, enfin de déchiffrer, l’insipide « La route » de Cormac McCarthy. Si je parle de ces deux romans, c’est parce que « Sur le seuil » est trop proche du premier cité.
Vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé. En ce début d’année, j’ai décidé de prendre comme bonne résolution de finir mes livres achetés. Je me suis forcé à aller jusqu’au bout. J’ai failli caler vers les deux pages, puis, j’ai commencé par sauter quelques lignes pour sauter des paragraphes. J’ai ressenti une seule fois de la joie. C’était au moment, où je l’ai refermé pour la dernière fois.
L’écriture est plutôt plate. Par la renommée de l’auteur, je m’attendais à des phrases plus construites. Je déteste cette narration à la première personne. J’ai toujours trouvé stupide de lire des phrases du genre : “Je me mets à courir”. Toutefois, c’est assez sympa de voir quelques expressions québécoises.
Niveau histoire, on a un psychiatre dépressif qui se pose des questions sur sa vie. Les trois quarts du récit, on suit ce docteur qui essais de découvrir la vérité sur l’un de ses patients, écrivain et mutilés, via une enquête très longue, lente et ennuyeuse.