Quel plaisir de retrouver Harry Bosch en compagnie de son demi-frère, l'avocat de la défense Mickey Haller. Même si ce dernier ne joue qu'un petit rôle, il est quand même le seul lien familial d'Harry, en plus de sa fille. De plus c'est vraiment le spécialiste dans l'art de déjouer les pièges de la justice, ce qui peut toujours servir à notre ex-inspecteur qui se joue parfois un peu de la loi.
Depuis qu'il a été forcé de prendre sa retraite au LAPD, pour occuper son temps libre, Harry est bénévole au service des "Cold Cases" de la police de la petite bourgade de San Fernando. Il va être amené à coopérer avec ses collègues pour identifier un violeur en série. Mais en même temps il poursuit une enquête privée après la sollicitation d'un riche et vieil industriel. Sentant sa fin venir, Whitney Vance a fait appel à Harry Bosch pour retrouver l'enfant qu'il avait eu avec un amour jeunesse que sa famille avait rejeté, afin de faire de lui son héritier. Mais cette recherche en paternité ne plait pas aux membres du conseil d'administration de la société. Très rapidement, Bosch se sent suivi dans ses déplacements.
J'ai toujours adoré le style de Michael Connelly, précis, sobre et efficace. Avec lui on en apprend beaucoup sur le fonctionnement de la police et de la justice américaine. Il a bien su faire vieillir son héros Harry Bosch, même si je regrette un peu sa fougue des premières enquêtes. Il est évident que le fait de s'occuper des affaires classées ne génère pas beaucoup d'adrénaline. Heureusement dans "Sur un mauvais adieu", il va se mêler de l'enquête sur un violeur en série, ce qui apporte action et suspense pour mon plus grand plaisir. L'auteur nous offre deux dénouements surprenants. J'ai aimé aussi que les évènements rencontrés provoquent une nouvelle confrontation de notre inspecteur avec ses tristes souvenirs de la guerre du Vietnam, cela m'a rappelé ses aventures dans "Les égouts de Los Angeles".