J’avais beaucoup aimé Berceuse de cet auteur et j’adore le film Fight Club inspiré du roman éponyme de Palahniuk encore. Je me lance donc dans la lecture de tous ses romans autant que faire se peut.
Celui-ci demarre bien, on rentre vite dans l’histoire. On apprend aux détours des premières pages comment enlever des taches de sang sur un piano ou un manteau en fourrure, comment allumer une bougie avec un spaghetti sans se bruler (j’ai testé et c’est vraiment très pratique !), comment refermer une plaie à la super glue …
Tender Branson est le dernier survivant d’un culte pseudo sectaire : l’église Creedish. Cette « église » envoie ses enfants agés de 17 ans travailler dans le monde extérieur afin de financer l’église. Il est le survivant, le dernier de l’église parce qu’après la Délivrance, rythe qui a décimé la totalité de la colonie, une personne se met à suicider (oui suicider, c’est à dire masquer des crimes en suicides) toutes les personnes originaires de la colonie … sauf Tender.
Je vous laisse découvrir la suite.
J’ai été déçue de la fin, disons du dernier tiers, à partir du moment où il devient célèbre. A partir de ce moment j’ai trouvé le livre moins cohérent, trop dans la description et répétitif. C’est dommage, le début avec toutes les astuces me plaisait vraiment. Il est donc loin de Berceuse pour moi.
Originalité du livre : il est numéroté à l’envers, c’est à dire que le livre commence à la page 365 et au chapitre 47 puisqu’il est écrit comme un compte à rebours.
Je consulte mon cahier journal, lequel me dit que je suis heureux.
Parce que la seule différence entre un suicide et un martyre,
vraiment, c’est la couverture presse.