The Top of Epicness !
Je me suis régalé. Hors quelques défauts, notamment des soucis de temps des verbes (passé et présent sont mélangés, je ne sais si c'est voulu par Gogol ou des erreurs de traduction, vu que j'ai lu...
le 23 août 2016
4 j'aime
Très loin du cynique et satirique "Revizor", "Tarass Boulba" est un roman historique qui se lit à la fois comme un roman d'aventures particulièrement violent, et comme une chronique témoignant des us des Cosaques zaporogues, ces redoutables cavaliers ukrainiens qui, du XVIème au XVIIIème siècle, constituèrent un peuple dans le peuple.
Gogol décrit à merveille la rudesse et l'extrême violence de leur existence, que ce soit dans leur quotidien ou pendant les conflits, très nombreux puisque la guerre constituait l'enjeu principal de la vie cosaque. A travers le récit mettant en scène le chef cosaque Tarass Boulba et ses deux fils Ostap et Andreï, l'auteur nous immerge complètement dans un univers âpre et exalté.
Et dans le même temps, Gogol cherche à faire le lien entre l'esprit cosaque et l'esprit slave, ramenant toujours son propos à la Russie de qui les Cosaques furent les enfants maudits, indispensables pour remporter les victoires militaires, mais terrifiants par leur autonomie frondeuse.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 2019, Challenge XIXème siècle 2019 et Challenge MULTI-DEFIS 2019
Créée
le 2 mars 2019
Critique lue 390 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Taras Boulba
Je me suis régalé. Hors quelques défauts, notamment des soucis de temps des verbes (passé et présent sont mélangés, je ne sais si c'est voulu par Gogol ou des erreurs de traduction, vu que j'ai lu...
le 23 août 2016
4 j'aime
La plaine : immense, dans l'Ukraine du XVIIe siècle. Les peuples ancestraux et primitifs qui vivent à cheval. Tarass Boulba est un Cosaque. Récit d'aventures, de guerres, batailles et pogroms contre...
Par
le 6 juil. 2012
3 j'aime
Oui c'est épique. Mais alors je savais que c'était antisémite mais je ne pensais pas que ça le serait à ce point. Et oui, ça influe sur la note, désolé.Je ne vais pas faire la fine bouche : il y a...
Par
le 27 oct. 2022
2 j'aime
2
Du même critique
Comme je déteste interrompre une lecture avant le dénouement, c'est forcément un peu avec la mort dans l'âme que j'abandonne celle de "La Horde du Contrevent" à la page 491 (sur 701). Pourquoi...
Par
le 1 janv. 2014
68 j'aime
24
Je viens d'achever la lecture de ce petit livre qu'on me décrivait comme l'un des dix livres de science-fiction à lire dans sa vie sous peine de mourir idiot. Je viens d'achever la lecture de ce...
Par
le 15 sept. 2013
55 j'aime
10
Jusqu'à présent, de Joël Dicker, je ne connaissais rien ou plutôt pas grand chose, c'est-à-dire le nom de son premier roman "La vérité sur l'affaire Harry Quebert". Depuis cette parution...
Par
le 22 mai 2018
33 j'aime
8