Si je pense que Steinbeck est un auteur presque unanimement apprécié, c'est personnellement un de mes préférés... Et non pas pour ses ouvrages plus politique, comme "Les Raisins de la Colère" ou "En un Combat douteux", qui sont forts bien, mais plus pour son coté social, avec mon préféré, mon coup de cœur, pour moi son chef-d’œuvre, "Les naufragés de l'autocar". Mais avant, j'ai été séduis par certes "Tortilla Flat", dans un style comique mais qui me laisse perplexe quand à sa conclusion, "remplacé" par la précision et la justesse de "Rue de la Sardine".
Je pense que Rue de la Sardine à mit de coté un peu d'humour de Tortilla Flat pour une plus belle palette d'émotion, plus varié, plus belles et plus captivante, en restant très drôle et plaisant à lire.
Et voici Tendre Jeudi ! La suite de Rue de la Sardine !
Après la Seconde guerre mondial, la vie reprend, mais il faut se reconstruire ! Tout est la pour que ce sois parfait !
Quel occasion raté.
Je trouve que le livre s'est perdus dans une sorte de niaiserie, que malgré le style et les tournures de Steinbeck, malgré son intelligence et sa vision du monde, on rate ce qu'il voulais faire...
Finalement, ça ne parle pas du retour a la vie après la guerre, mais bien plus de la solitude de Doc, et de ses sentiments amoureux qu'il n'arrive pas a mettre en place... Et outre que les deux aurait pus fonctionner de concert, non, ici le premier disparait pour le second - et quand bien même il était impossible de ne pas faire des liens entre Doc qui s'occupe des habitants de la rue, et Steinbeck qui s'occupe des personnages qu'il a créé - ici il semble qu'il se psychanalyse (je ne dis pas qu'il le fait ou que ce sois lié, mais la maladresse du récit donne cette impression on ne peu plus fausse.)
Sauf que ce n'est pas intéressant, que là ou il veux nous mener, ce n'est pas incroyable, et que la route qu'il prend pour nous y emmener ne l'ai pas non plus...
C'est la forme de Steinbeck sans son fond, sans sa substance, sans son coeur ici même.
Une histoire d'amour et de non amour qui franchement, aurais du être mieux. Mais la, il rate l'émotion, c'est un verre vide d'un grand vin, au mieux on a l'odeur des larmes de raisins sur la parois...
Sans être ignoble, un livre, que je ne recommande pas au final, et que je trouve décevant à la vus de l'auteur, et des idées qu'il y avait amené.