Critique de Ténèbre par Charybde2
Dans l’ombre subtile de Joseph Conrad, au cœur de la ténèbre coloniale du Congo de Léopold, un extraordinaire démantèlement amoureux et métaphorique. Sur le blog Charybde 27 :
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le 31 mai 2020
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Curieuse enroule que ce bouquin chouchou des prix littéraires, qui tient à la fois du pastiche/hommage XIXème/début XXème (des notes ont visiblement été prises en lisant Le Jardin des Supplices de Mirbeau et Au Coeur des Ténèbres de Conrad) et du délire mystico-gore.
Ce n'est pas sans qualités. C'est même assez osé, voire ambitieux et provocateur. Reste que le résultat est plus bizarre que convaincant, à la fois woke (on insiste assez lourdement sur le racisme des colons) et bourrin ; en fait bien plus plus proche de trucs télé/ciné de séries B comme The Apostle sur Netflix ou du peu finaud Taboo avec Tom Hardy que des romans géniaux dont ça s'inspire.
Bref, ce n'est pas désagréable à lire mais un peu vain. Tant qu'à se farcir un bouquin délirant transpirant le désir de mort, les envolées mystiques, l'homo-érotisme et l'ultraviolence au XIXème siècle, autant se refaire l'indépassable Méridien de Sang de Cormac Mc Carthy!
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Créée
le 15 janv. 2023
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