Alfed Bester le dit lui-même : il s'est inspiré du roman d'Alexandre Dumas. Le héros de Bester, un mécano naufragé et laissé pour compte dans l'espace, va nous concocter une vengeance cosmologique et finir façon nova multi-dimensionnelle. Bester ne nous sert pas des complications scientifiques, des faits rationnels, des univers complexes et personnages torturés par la vie. Non, Bester fait dans le simple et il aime ça : on se téléporte en y pensant, on croise des créatures de cirque, des pseudos-nobles de castes, on fréquente des personnages peu épais et... on se venge. Moins puissant que l'Homme démoli (du même auteur), Terminus les étoiles se lit, néanmoins, rapidement et avec plaisir car l'on rêve tous de se venger : mais le plus souvent, dans un autre univers.