Une conclusion un vrai en cran en-dessous de ces prédécesseurs. On retrouve la même structure que pour le tome précédent, mais cette fois-ci ça fonctionne moins bien. Si la quête de la Terre des origines est très intéressante, tout comme l’exploration des différents mondes, de leurs dangers, des mythes et légendes, des théories pour deviner où se trouve la Terre ; tout ça est noyé dans un incessant débat entre le concept d’isolat et de Gaïa (comprendre, opposition entre individu et super-organisme) suite à la décision prise à la fin du précédent volet. Et ça en devient rapidement lassant. On sent qu’Asimov essaye là de bien nous faire comprendre son concept et ses avantages. Alors peut-être que dans les années 80 cela était nécessaire, mais à présent ça ne fait qu’alourdir la lecture et à la rendre ennuyeuse. Heureusement que les phases d’exploration ne sont pas trop éloignées les unes des autres, sinon je pense que je n’aurai jamais réussi à finir (pourtant, il n’est pas gros le bouquin). Le final se présente plus comme un nouveau début, un commencement, et apportera toutes les réponses que le lecteur s’est posée. Ce dernier tome conclut donc de façon pas exceptionnelle un cycle qui aura su se montrer fantastique sur toute la longueur, avec un univers incroyablement riche et une structure vraiment unique. Je le conseille vivement à tous !