Après deux tomes consacrés à la mise en place de l'univers, tomes espacés d'environ 20 ans, ce troisième tome marque le début du flot ininterrompu de King qui ira au bout de sa saga.
Et ça se sent. Le style est fluide, l'humour omniprésent, l'aventure est riche de rebondissements et propose une myriade de références à la culture américaine, allant du western de John Wayne aux uchronies à la K. Dick - mais poussant moins loin ses interrogations sur la folie -, on a pas le temps de souffler en accompagnant le ka-tet de Roland.
Ce troisième tome aboutit à la fin de la première partie du voyage dans l'entre-deux mondes, voyage qui va bien plus vite que ce que l'on aurait pu penser.
Au fait, pourquoi le poulet mort a-t-il traversé la route ?