Comme à chaque fois les dystopies m’attirent et celle-ci n’a pas fait défaut. Les Editions Lumen arrivent à nous trouver de petits bijoux à chaque fois et il en est de même pour The Book of Ivy. Dès le début on accroche à ce roman, l’écriture est simple et fluide et tout est posé dès le début. On sait donc à quoi s’en tenir même si on se doute que tout ne sera pas si simple et on sait dès le début à peu près comment ça va se finir.
Après une guerre nucléaire le monde a changé, le peu de personnes restantes ont constitué de nouvelles règles. Les enfants des vainqueurs épousent chaque année les enfants des vaincus par contrainte. C’est le cas de Ivy et Bishop, fille Westfall du camp perdant et fils du président « vainqueur » actuel. Mais derrière ce mariage, Ivy a une mission, saura t’elle la remplir ? C’est là qu’il manque un peu d’originalité par rapport à l’histoire car l’on se doute bien que la relation Ivy/Bishop va évoluer.
L’héroïne est attachante, elle est torturée entre ce qu’elle pense, ce qu’on lui a dicté de faire depuis qu’elle est petite, ce qu’on lui a fait croire mais aussi ce qu’elle apprend depuis son mariage et Bishop bien entendu. Ivy est perdue et se rend compte que Bishop n’est pas comme son père le président et qu’il ne mérite pas le sort qu’on lui réserve.
On apprend au fur et à mesure de l’histoire que les choses ne sont pas si simples. Des gens sont expulsés même si ils ne sont pas vraiment coupables. Et l’on se rend compte que Bishop n’est pas vraiment pour non plus ce que fait son père. Ivy se bat contre son désir, son amour naissant et la mission qu’on lui a donné de par sa famille.
Une histoire pas si simple que ça agrémentée de suspens, entre histoire d’amour et complots. On se prend au jeu de lecture et on n’arrête pas jusqu’à savoir comment elle finit. Un assez bon rebondissement de fin même si on espérait quand même un peu plus surtout dans les dernières pages. Il faudra donc désormais être patients et attendre la suite dans le volume 2 !