Après une grosse catastrophe, la plupart du monde est détruit. Quelques milliers de personne se sont réfugiés dans une ville pour survivre, se coupant totalement de l’extérieur. Après des luttes et de nombreux conflits, il a été décidé qu’une fois par an, les jeunes filles de 16 ans vivant du côté des plus pauvres épouseraient les jeunes garçons de 16 ans vivant du côté des plus aisés. Plus tard dans l’année, l’inverse se produit. Ainsi la population est mélangée et les révoltes sont difficiles à mettre en place lorsqu’on sait que ses enfants sont dans l’autre partie de la ville.
Ivy a 16 ans, elle doit participer à la cérémonie, mais nul suspens pour elle. Fille d’un des membres fondateur, elle doit épouser Bishop, le fils du président. Mais son père et sa sœur ont un but bien précis, qu’elle tue son jeune époux pour lancer la révolution.
Une guerre facile à envisager tant qu’elle ne connaissait pas Bishop, mais lorsqu’elle se rend compte qu’il est bien différent de tout ce qu’elle s’était imaginée, elle n’arrive plus à se décider.
Encore une dystopie jeunesse, avec les mêmes bases que souvent. Ivy est un personnage intéressant, dont l’évolution est agréable à suivre tout au long du roman. La romance avec Bishop est évidemment attendue, elle ravira tous les fans du genre, au moins on nous évite cette fois le triangle amoureux.
Au final, ce roman n’est pas d’une originalité folle, il est dans la lignée des dystopies à la mode, mais il a son propre intérêt et est à la fois suffisamment bien mené et bien écrit pour donner envie de lire la suite ! J’ai mis du temps à me décider à le lire, mais finalement, j’en suis bien contente.
Je sais qu’il s’agit du coup de cœur de nombreuses lectrices, est-ce qu’il a été le vôtre aussi ?