L'amour, c'est pas ça! L'amour, c'est dans les galères, dans les petits moments, dans les secousses. L'amour, c'est s'époumoner, éclater en sanglots, s'effondrer de rire, crier, transpirer... L'amour, c'est un truc qui se passe là où ça bat, c'est pas un putain de pourcentage.
The Perfect Match se déroule dans un monde futuriste dans lequel la science et l'état providentiel est au centre de la société. Tout est contrôle grâce à une technologie de pointe, absolument tout : même les relations amoureuses. Les seuls couples ayant l'autorisation de se marier sont ceux avec un pourcentage de comptabilité de 50% à Minima. L'univers est fort intéressant car il amène une réflexion profonde : Jusqu'ou les relations humaines doivent être informatisées ? Est-ce que le progrès est forcément un propulseur d'épanouissement ?
Néanmoins, pour ce qui est du reste ça aurait pu être tellement mais tellement mieux. Les personnages sont vides, c'est presque des robots et même leurs réactions sont trop stéréotypés : 2 ados follement amoureux. 2 parents accomplit professionnellement mais pauvres émotionnellement. L'ami traite qui travaille pour le gouvernement ect...
Bref vers la fin du livre, ça en devient lassant heureusement que l'univers est bien travaillé et qu'il y a de belles citations qui nous poussent à continuer notre lecture.
En réalité j'aurais donner un 6.5/10 mais j'encourage quand même la lecture de ce premiers Opus.. Affaire à suivre.