"Celui qui lutte contre les monstres doit prendre garde à ne pas devenir un monstre lui-même"

On ne cesse de le répéter mais Walking Dead est certainement le plus grand évènement qu'ai connu le monde de la bd et le genre zombie depuis plusieurs années, véritable messie depuis sa création en 2003 par Kirkman et Moore (puis reprise par Addlard au dessin), le comics ne cesse de battre des records et après une adaptation télévisuelle plutôt contestée (bien que très appréciée du public) c'est au tour du roman de débarquer sur notre continent. Une petite saga se concentrant sur 3 personnages principaux serait en cours, le premier livre de cette saga traite du plus grand méchant de l'univers à l'heure actuelle, Le Gouverneur. Alors pari gagné ?

L'histoire narrée ici n'est pas celle de Rick (dans le coma durant cette période) ni d'aucun membre du groupe ce qui nous permet de suivre des témoins du début de l'apocalypse. Le groupe est celui de Philip Blake alias Le Gouverneur accompagné de ses deux amis d'enfance Nick et Bobby, de son grand frère Brian et de sa petite fille Penny, de leur départ de Waynesboro pour Atlanta et sans réel but autre que la survie.
Car c'est bien l'élément principal du livre. Si le comics s'appuie énormément sur la psychologique des personnages au travers des pires côtés de l'Homme, ici tout est question d'adaptation suite à la foudroyante apocalypse qui touche le monde ainsi que sur la transformation mentale du héros qui nous surprend même à toucher le lecteur quand bien même ce dernier connait le personnage du comics. Le ton tragique est aussi bien mis en avant par le fait que les amateurs du comics connaissent à peu près le destin de plusieurs personnages...

Le niveau d'écriture est plutôt bon sans être compliqué, c'est un roman facile d'accès et plutôt classique dans ses formulations qui se résument le plus souvent à "description, dialogue, action, flashback...". Un style qui ravira les non initiés souhaitant seulement approfondir leurs connaissances et expériences avec leur comics préféré.

Abordons finalement son prix, 8,10 euros pour 350 pages c'est assez correct (on a vu mieux comme on a vu pire) en sachant que le rythme est bien maîtrisé et l'ennui rarement présent.

On récapitule ?
+ Une intrigue basée sur un personnage emblématique
+ Une histoire tragique
+ Un style d'écriture sans prises de tête

- On aime ou on aime pas (personnellement, je n'ai que peu de considération pour Le Gouverneur alors c'était mal parti)
- On aurait aimé quelques guests du comics (impossible avec l'histoire choisie)
Silent-heal
8
Écrit par

Créée

le 28 juin 2012

Critique lue 280 fois

1 j'aime

Silent-heal

Écrit par

Critique lue 280 fois

1

D'autres avis sur The Walking Dead : L'Ascension du gouverneur

The Walking Dead : L'Ascension du gouverneur
Amrit
6

Complémentaire mais pas indispensable

Ce qui m'impressionne chez Kirkman, plus encore que d'avoir réussi à écrire l'histoire de morts-vivants ultime avec son Walking Dead, c'est de planifier un véritable univers postapocalyptique...

le 16 mai 2013

6 j'aime

The Walking Dead : L'Ascension du gouverneur
hillson
4

L'ascension d'un compte en banque

La série Walking Dead, grâce à sa bande dessinée originelle, bénéficie d'une aura qui deviendra probablement bientôt légendaire. Cette légende, la série et son auteur la devront peut-être un peu...

le 12 févr. 2013

4 j'aime

2

The Walking Dead : L'Ascension du gouverneur
AGipsySpirit
4

Critique de The Walking Dead : L'Ascension du gouverneur par AGipsySpirit

Avant de parler du livre en lui-même, je me suis interrogée, pourquoi ne pas plutôt créer un spin-off mais tout en restant dans le domaine du comic book? En effet, on suit ici l’histoire de Phillip...

le 9 avr. 2013

2 j'aime

Du même critique

Suicide social
Silent-heal
8

Essaies d'écrire des bonnes paroles avant de la prêcher !

Si vous en doutiez encore, je ne suis pas du tout adepte de la musique rap si ce n'est les grands classiques du genre à savoir Eminem ou Soprano de temps à autres. Mais plus j'écoute OrelSan et plus...

le 23 janv. 2012

24 j'aime

1

Resident Evil 6
Silent-heal
7

No Hope Left

Et de 6 ! Après un très (trop ?) critiqué "Resident Evil 5" résolument orienté action, Capcom décide de continuer à alimenter sa sage dramatic horror (qu'il faut l'appeler maintenant et non plus...

le 30 sept. 2012

17 j'aime

5

Noob
Silent-heal
6

To web or not to web

Aaaah, le web... On y trouve des tonnes de choses depuis son apparition, allant du gros délire aux véritables oeuvres d'art, certains se sont même risqués à en faire leur carrière. Non je ne parlerai...

le 10 janv. 2013

15 j'aime

1