L'entrée dans le roman m'a semblé difficile, laborieuse. Trop de dates, trop d'éléments appartenant à une époque qui m'est totalement inconnue, si ce n'est les quelques cours que j'ai suivis puis oubliés au lycée. La fin des années soixante, les guerres d'indépendance, tout ce qui a nourri les idées révolutionnaires, utopistes, héroïques, propres à cette période. Des choses qui me semblent être à des miles de ma sensibilité.
Et pourtant... Le livre, une fois fermé, m'a laissé une impression de flou, un goût amer, mais beaucoup d'espoir. Et plus le temps passe, mieux je comprends, et mieux j'apprécie la profondeur de ses mots, la beauté de ses images, et son style désespéré, mais pas pathétique.