Lou Lou LOU PUTAIN ! deux mois et demi que t'as fait traîner pour un putain de mec en pagne qui dégomme tout et qui picole à tout va parce que t'adorais voir la gueule d'Arnold quand t'étais petit. BAH VOILÀ ! Deux mois et demi de retard pétard !


Bon pour m'faire pardonner t'as vu je t'ai fait du teasing depuis une semaine tellement il fallait que je partage hein.


Les gars faut ABSOLUMENT que vous lisiez ce roman qui est bigrement cool si tu veux tout savoir. Déjà parce que c'est la carrément rock et déjantée Joanne qui s'y est collée (on la suit depuis Marquise, on apprécie l'évolution et le parcours jusqu'ici Thierry)


Oh mon dieu les états d'âmes Er.. pardon les états d'âmes de Vivianne et Jérôme tu vois ça démarrait un peu bancal, j'me voyais déjà collé dans les 60's français sous fond de Johnny, dans un couple typique publicité pour bonbecs bien vintage mais déjà je m'ai fait bluffer tu vois bicause c'est drôle et tu t'prends déjà dans la gueule une perception de la jeunesse de nos grands parents en pleine poire et c'est tellement bien fourni en détail que tu t'y crois et tout.


Un peu comme quand tu regardes The Dreamers finalement mais en plus palpable alors que y'a pas Eva Green dedans.


Merde je tergiverse. Vivianne elle pète une durite mon vieux, elle a la maladie derrière sa tête et son moral qui fait qu'elle se sent pas trop adaptée à la vie qu'elle a avec Jérôme et l'avenir dans la confiserie des parents de l'amoureux. Alors un soir elle pète un câble, elle prend ses cliques et ses claques et BOUM. Elle rencontre Kathleen (que t'aimerais trop que ça soit ton amoureuse en vrai. moi je vois bien Eva Green là par exemple pour la jouer mais c'est juste mon humble avis si tu veux tout savoir). Anyways, Kathleen elle est américaine tu vois. Elle est à Paris parce que voyager elle à ça dans le sang, faut que ça bouge et tout. Après avoir écouté la vie un peu pétée de Vivianne elle lui dit "laisse béton grosse viens avec moi aux USA, prends ton keum avec toi tu verras ce sera golri".


T'y crois pas. Franchement t'y crois pas. L'autre elle est tellement coincée que c'est pas possible. Mais on est dans un roman trop bien alors go et son mec il est tellement morgane d'elle qu'il lui pardonne d'avoir mis les bouts et il se tire avec sa gonzesse et la nouvelle copine.


Et là c'est parti pour un road trip de guedin, agrémenté d'anecdotes sur l'Histoire de l'Amérique par la musique et les symboles qui en ont fait un putain de rêve pour tous les gosses de cette époque (et qui continue un peu aujourd'hui t'as vu ?). T'es à Los Angeles ? Bim tu rencontres Jim Morrisson, t'as un petit Dalhia Noir qui plane en fond. Tu vas à Vegas, hop. Le King. Avec à chaque fois un petit histo qui t'met bien bien bien.


Un peu comme quand tu regardes un docu qui te happe tellement c'est bien raconté. J'ai tout kiffé, genre vraiment.


Et le Mon Chéri sur la cerise en chocolat ? À la fin ils vont en Louisianne. La LOUisianne petit c'est genre l'endroit où je suis jamais allé mais à mon avis j'ai du vivre mille vies là bas avant que je sois né. Alors forcément j'ai tout lu goulument et même que j'ai croisé des mots sur Robert Johnson et même que mon Papa Legba tatoué sur ma côte il a frétillé de plaisir mais tu comprendras pourquoi quand tu liras le bouquin.


Ralalala. Tu croises même Neal Cassady et Ken Kesey, t'assistes à un putain de concert des Beatles. Et y'a plein de petits clins d'oeils comme ça de partout.


En plus j'ai trouvé les passages sous trips assez fidèles ce qui est rare dans les romans jeunesse en général alors je salue promptement en tirant mon chapeau et tout.


Rah j'ai les doigts tout electrisés, cette critique elle est en FAYAH si tu veux tout savoir bicause vu la chaleur qu'il fait j'ai envie d'ouvrir les volets et dire "Si t'as pas encore assez chaud va t'acheter TOFFEE DARLING immédiatement et cale toi avec un bon pot de Ben & Jerry's (team Brownie Fudge laisse béton), avale moi le tout, aucune indigestion garantie).


BOUM.


Joanne, à la vie, à la musique, à tes romans, à tout, anytime, quand tu veux t'as compris l'idée !

LouKnox
7
Écrit par

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le 3 juin 2020

Critique lue 33 fois

Lou Knox

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