Jake Adelstein a 24 ans lorsqu’il quitte le Missouri pour rejoindre le Yomiuri Shinbun, le plus grand quotidien japonais. Celui qu’on appelle le “gaijin” (l’étranger) ne connaît pas encore les codes de l’énigmatique société nippone qui vient tout juste de lui ouvrir ses portes.
Pendant des années, Jake va infiltrer la mafia japonaise en devenant l’informateur de la police locale. Un double jeu extrêmement risqué lorsqu’on connaît l’emprise des yakuzas sur la société. Plongée au coeur des quartiers rouges de la capitale, où la décadence et le vice règnent.
Une enquête journalistique effarante racontée comme un polar mafieux, qui met en exergue la corruption qui gangrène le pays du soleil levant. Menacé de mort par les yakuzas, Jake renonce à publier son article et quitte le pays. Mais il n’abandonne pas le combat, et continue son investigation pour publier en 2009 “Tokyo Vice”, en dépit des menaces de Tadamasa Goto, l’un des dirigeants yakuzas les plus influents de l’archipel.
“Tokyo Vice” n’est pas seulement un livre passionnant, extrêmement bien rédigé et documenté. C’est aussi un acte de bravoure sensationnel, de la part d’un journaliste qui n’a pas cédé sous la pression des yakuzas et a œuvré toute sa vie pour la justice.
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