Tous à Zanzibar , ou Stand on Zanzibar dans la langue de The Clash , est un roman de science-fiction écrit par John Brunner et parut en France en 1972. Écrivain britannique , Brunner est surtout connu pour Tous à Zanzibar malgres des incursions au début de sa carrière dans les univers de space-opera.
Dans ce roman univers , on suit un fouillis d'événements se déroulant dans un futur plus où moins proche où l'information circule instantanément , où un contrôle eugénique des naissances fascisant s'est établis à travers le monde et où le terrorisme est un réflexe de la singularité de chacun à l'encontre de la surpopulation. Un monde misogyne , cacophonique , foncièrement raciste , mité par un nombre toujours plus croissant de schisme et de sectes , capitaliste au possible et où tout le monde semble dévoué à un oracle robotique du nom de Shalmeneser.
Et c'est un échec pour ma part. 2017 commence mal...
Dire que ce livre est complexe serait une litote éhonté. Ce livre est sa mère de complexe ! Composé d'une multitudes de points de vues , et d'une trame narrative elle même divisé en deux à laquelle s'ajoute donc des sortes de flash de typicité différentes , ce roman est un agrégat chaotique , une salade. Un univers tout entier. Et pour une raison que je n'arrive décidément pas à cerner , il m'a été impossible de rentrer dans l'histoire , de dessiner quelque enjeu que ce soit.
Si vous voulez lire ce livre en vous disant - comme moi - "bof ! Pourquoi pas ? Apres tout , j'adore les défis" , c'est peine perdus. Ce roman est en aucun cas une lecture plaisir , ou une lecture challenge. C'est une étude futurologique poussé , et à peine romancée.
Alors j'ai abandonné des que j'ai commencé à réaliser que je n'avais même pas les bases pour comprendre un broc à ce qui se tramait là dedans. A chaque fois que cela m'arrive , je ressens cela comme un échec , et si vous êtes comme moi alors ne vous procurez pas ce livre. Inutile d'infliger cela à votre égo.
Si , en revanche , vous êtes un bagnard , ou un spationaute en route pour la lointaine Proxima , ce livre pourrait bien combler votre quotidien morne et terne de par son épaisseur. Je lui reconnais des qualités évidentes mais le tout est si inorganique qu'il m'a poussé au sabordage.
A vous de juger. Moi , je vais le ranger dans un coins en attendant mon départ pour Mars ; j'aurais a ce moment là assez de temps libre pour dépecer ce roman dans toute sa profondeur.