Une écriture par fragments qui se raboutent et dessinent une constellation où peut s'esquisse la peinture d'un monde pas si lointain, parcellisé, explosé dans sa propre violence interne.
Déconcertant au début, les choses se coordonnent assez vite. La fin a cependant quelque chose d'un peu décevant. Comme si, de toute cette profondeur d'écriture, on ne tirait qu'un trait en superficie des choses. Sans doute parce que les personnages s'y perdent quelque peu dans les clichés, et quelque chose d'étrangement niais après toute la cruauté sans concession avec laquelle l'auteur dispose de la vie des autres.