Rarement déçu par les romans publiés par les éditions Sonatine et alléché par sa présence dans le numéro d'avril de Lire présentant les dix meilleurs polars de l'année, c'est avec envie que j'ai entamé la lecture de Tout ce que ne s'est jamais dit, le premier roman de Celeste Ng encensé par la critique qui ne tarit pas d'éloges dithyrambiques à son endroit ; ma déception fut à la hauteur de mes attentes.
Je cherche toujours ce que ce roman vient faire dans la catégorie polar. Le roman commence certes par la mort de Lydia, une adolescente de quinze ans, et certains des protagonistes sont des policiers, mais ils apparaissent dans quelques lignes seulement et la trame du récit n'est pas l'enquête policière – qui n'est jamais évoquée – mais la réaction des membres de la famille de la jeune fille face à la mort de leur fille/sœur et, comme le laisse entendre le titre, la résurgence des non-dits suite à ce décès tragique. Ce roman n'est même pas un thriller – genre souvent confondu avec le polar.
Ce qui est sûr, c'est que ce livre, que tout le monde s'accorde à décrire comme un grand roman psychologique, m'a profondément ennuyé.