Au regard de la couverture qui ne représente surement qu'un des tableaux possible et imagé d'un des personnage du livre.
Je ne pouvais que m'imaginé un décor plus proche de ma propre vie loin de l'Amérique des années 70 représenté ici, et c'est ce qui m'a fait commencer la lecture.
C'est un peut mon egotrip à moi, mon moyen de me rattaché sans être originaire de ce monde là, moi qui suis toujours dans le contrôle ça me rassure.
Je commencerais ma critique par dire que c'est le premier vrai livre "adulte" que je lis de ma vie et je ne pouvais pas mieux tomber que sur ce style d'écriture (même si traduit de l'anglais). Cette autrice connait la vie et on le ressens très fortement dès les premières pages.
Crée un personnage masculin dans un drame en tant que femme, et réaliste qui plus est, tient la d'une prouesse à mes yeux, que je ne saurais réaliser à l'inverse.
Je me suis attaché plutôt rapidement à ce petit monde se rencontrant et partagent des éléments de vie somme toute (au départ du moins) plutôt banal.
J' avais vraiment hâte de les voir se developper et échanger sur des sujets comme l'art ou la philosophie de vie, très présente dans le récit ( pour mon plus grand plaisir).
Je pense que pour aimer ce livre il faut aimer le social, l'empathie, la bourgeoisie, l'art et la vie.
La réflexion que les personnages ont sur le monde est réaliste et ne cherchent pas à se marginaliser tant que ça. Ils ont leur défauts et leur qualités se qui participe grandement à l'attache et nous transportent avec eux dans chaque moments compliqués et pourtant si important à vivre.
C'est vraiment une ode à la vie, comme une palette de couleur pour un artiste peintre. Tout est ni noir ni blanc.
Ce livre a vraiment deux partie bien distincte : la présentation et le(s) chamboulement(s).
Intelligent, simple, bien écrit. Je ne demandait pas mieux comme type de lecture et je le retiendrais pour quelques séquences qui ont eu une résonance particulière en moi.
Ça m'a motivé à lire d'autres livres de Siri Hustvedt, même si elle tend vers un parti politique que je n'aime pas vraiment, or il faut laisser une chance au gens qui ne pensent pas comme nous !