plus tranchant qu’un couteau Laguiole affûté par Dieu lui-même

Si l’humour avait un dieu, il aurait la plume de Pierre Desproges et la mauvaise foi d’un débat sur Twitter. "Tout Desproges", c’est comme ouvrir un coffre-fort rempli d’or et de cyanure en même temps : un trésor inestimable, mais qui pique les yeux et arrache quelques cheveux.


Au programme ? Du sarcasme, du vitriol, de l’intelligence et une irrévérence qui ferait passer un punk anarchiste pour un animateur de jardin d’enfants. Desproges fusille à tout-va : la bêtise humaine, la bien-pensance, la lâcheté, et même lui-même. Il ne laisse aucun survivant… et c’est pour ça qu’on l’adore.


Lire ce pavé, c’est comme boire un bon vin rouge en plein orage : on se régale, on tremble un peu et on se demande si on ne va pas mourir de rire ou de foudre. Chaque phrase est une punchline, chaque texte est un bijou d’acidité et de finesse.


Finalement, "Tout Desproges" est une sorte de test de QI inversé : si vous riez, c’est que vous avez compris. Si vous êtes offusqué, relisez encore… et encore… et encore. Jusqu’à ce que mort s’ensuive, comme dirait l’autre.

CinephageAiguise
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