Peu de roman vous marquent à vie. "Toute la lumière que nous ne pouvons voir" en fait partie. Prix Pulitzer 2015, Anthony Doerr n'a pas volé sa distinction littéraire.
"Toute la lumière que nous ne pouvons voir", en plus d'avoir un titre à la beauté renversante, a une histoire à l'avenant. L'auteur plonge le lecteur dans la France des années 30 et 40 à travers les yeux de Marie-Laure, aveugle à la suite d'une maladie mais pourtant si éveillée au monde qui l'entoure. Curieuse de tout, son quotidien est fait de couleurs mentales, de sensations, de découvertes... Avec un père aimant pour seul parent, elle va franchir le pas de la porte de leur appartement pour découvrir le monde, en commençant par les couloirs et les collections du Musée d'Histoire Naturelle où son père travaille. Elle va alors se prendre de passion pour la recherche, la lecture, la biologie, tout ce qui peut la faire rêver à travers des histoires de découvertes et d'aventures passionnantes.
En parallèle, le lecteur fait la connaissance de Werner et sa petite soeur Jutta, orphelins allemands. Un parallèle fort à propos avec des enfants sensiblement du même âges de part et d'autre d'une frontière de deux pays qui vont bientôt entrer en guerre. On suit alors leurs quotidiens, leurs peurs et leurs rêves. Les mêmes mais appartenant à deux peuples qui ne vont pas tarder à s'affronter.
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