Le choc Giebel
Je referme ce pavé de plus de 700 pages. Karine Giebel est de retour. Elle nous raconte la destinée de Tama. Esclave dans la France d’aujourd’hui chez des monstres, les Charandon, qui feraient passer...
le 22 févr. 2019
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Si vous pensiez que Karine Giebel allait vous offrir un thriller cosy à lire avec une tasse de thé, vous pouvez oublier direct. Ici, on est dans le dur, le brutal, le viscéral. Vous avez déjà ressenti un livre comme un coup de poing dans le ventre ? Eh bien, préparez-vous à une séance complète de boxe thaï.
Le pitch : une gamine piégée dans l’horreur, un homme hanté par ses propres démons, et une société qui ferme les yeux sur ce qu’elle ne veut pas voir. Le tout raconté avec un style affûté comme une lame, qui vous attrape à la gorge et ne vous lâche plus.
Giebel, c’est le grand huit émotionnel. On est secoué, remué, souvent au bord de l’indigestion face à la noirceur humaine, mais impossible de lâcher. Le suspense est ciselé, et chaque page suinte une tension insoutenable.
Petit conseil : évitez de lire ça avant de dormir si vous voulez préserver un semblant de sérénité. Parce que, oui, toutes blessent… mais celle-ci, elle laisse des cicatrices.
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