L'une de mes grandes peurs serait de devenir aveugle, car la lecture serait fini pour moi. Et j'avoue que je ne sais pas comment je réagirais si l'on m'annonçait cela.
C'est ce qui arrive à Vincent, le personnage de ce roman, lors d'une consultation chez l'ophtamologue. Le médecin lui annonce qu'il a une maladie orpheline et que dans trois semaines, il sera aveugle. Tout s'écroule pour lui. Sa petite amie le quitte, impossible de continuer son travail de professeur de tennis... Que va-t-il devenir ? Que va-t-il faire de sa vie ?
L'auteur a construit son roman en fonction des états d'âmes du personnage. C'est à dire que le début du roman est assez morcelé avec des chapitres qui se succèdent sans avoir vraiment de liant entre eux, à l'image de Vincent qui pendant trois semaines va vivre au jour le jour, de façon impulsive, en essayant d'accuser le coup de son diagnostic.
Puis, petit à petit, les choses se posent. Après le choc, vient l'acceptation. Vincent se fait une raison et décide de retourner au source, dans la maison de ses grand-parents, là où il garde de bons souvenirs. C'est ici qu'il commencera sa phase de renaissance en trouvant une nouvel voie.
La partie acceptation est très intéressante car elle traite des solutions et astuces qui permettent aux malvoyants de gérer leur quotidien de manière le plus autonome possible.
Au final, j'ai bien aimé ce roman. Le personnage de Vincent est assez touchant et les personnages qui gravitent autour de lui sont très attachants.
A lire et à méditer.