Intraduisible
Lu deux fois, à dix ans d'intervalle, la première fois en français, la seconde en anglais original. Bien sûr, j'ai d'abord connu le film, qui fait partie de mon panthéon personnel, et son esprit rock...
le 4 mai 2017
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En plus de quatre cents pages, on suit le quotidien et les points de vue de quatre potes, Renton, Spud, Sick Boy et Begbie, mais aussi Swaney alias la Mère Supérieur, dans des quartiers d'Édimbourg qui ne donnent pas du rêve social. Ces personnages sont ici plus creusés. On retrouve les scènes connues dans l'adaptation au cinéma réalisé par Danny Boyle en 1996 et dans laquelle l'écrivain, Irvine Welsh, a joué le rôle du dealer, Mickey, personnage secondaire.
L'ambiance est glauque, crade, violente et rares sont les pages qui ne contiennent pas les termes "fils de pute", "enculé" et autres tendresses adjectivales. C'est plus trash. L'amitié n'est souvent qu'une façade. Héroïne, speed, alcool, méthadone, sont le bain quotidien des mauvais petits canards écossais baignant dans leurs habitudes et leurs addictions, des jeunes en marge d'un système qu'ils rejettent.
J'avoue qu'au bout des premières deux cents pages, j'en avais marre. Et puis la phase psychologique où l'un des gars tente aussi bien que mal à décrocher les drogues dures pour de bon, a aidé à tenir le livre. Irvine Welsh arrive à faire ressentir la douleur du manque depuis la tête de Renton (joué par Ewan Mc Gregor dans le film). C'est l'enfer physiquement et psychologiquement.
On y croise plus de personnages que dans l'adaptation cinématographique.
PS : L'édition lue est de 2011.
Créée
le 21 sept. 2021
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