Richard Malka a bien raison de faire paraître ses plaidoiries. Avec la fin de sa trilogie, ce lanceur d’alerte n’arrête pas de marteler son credo complètement athée sur la liberté d’expression. Et, celle-ci est si claire, si documentée qu’elle restera dans l’histoire certes littéraire mais aussi politique.
Dans Traité sur l’intolérance, l’accusé de Richard Malka est la religion. Attention, pas celle qui demande à réfléchir, à commenter, à rechercher. Non, celle qui affirme, qui ordonne et qui condamne ceux qui osent discuter !
Alors, puisque la plaidoirie est extraite du procès en appel des attentats de janvier 2015, elle fait référence plus particulièrement à la religion d’un courant de l’Islam qui, depuis longtemps, a abandonné l’esprit des lumières d’Averones à Avicennes qui prônait un Islam de tolérance, d’écoute et de liberté.
Aujourd’hui, force est de constater qu’on est loin de cet esprit ! Au contraire, et la litanie que dresse Richard Malka, vers la fin de sa plaidoirie sur les crimes perpétrés pour « venger le Prophète » fait froid dans le dos.
Alors, l’avocat détaille l’histoire de cette faille entre deux interprétations du Coran qui date de plusieurs siècles. Malheureusement, c’est la branche extrémiste qui a déjà triomphé.
Alors, Traité sur l’intolérance est un pamphlet pour le réveil des consciences, pour aider à transgresser les interdits qui musellent notre expression, pour combattre la dictature du respect qui oblige à se taire, pour déboulonner avec joie et sans haine le politiquement correct qui laisse infiltrer nos sociétés de ce venin qu’est l’intolérance.
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