Trust
7.4
Trust

livre de Hernan Diaz ()

Alors pas où commençait avec ce roman… Je ne connaissais pas l’auteur, j’ai découvert ce livre dans une des étals de la Fnac et je me suis dit que si ce livre avait reçu le prix Pulitzer, c’est que ça devrait être gage de qualité (bien que j’ai une aversion certaine pour les prix habituellement) et je l’ai donc amener chez moi.

Ce livre se compose de 4 chapitres.

Le 1er est un roman assez sympathique, nous retraçant la vie d’un mania de la finance époux d’une femme discrète,sensible mais surtout sujette à des troubles mentaux. On y voit un mari peu compatissant voire même absent, bien que très présent pour ces affaires, à lui.

Le 2e chapitre nous délivre une sorte de autobiographie d’un mania de la finance, ressemblant fortement au premier chapitre. Si bien que l’on se perd qu’est ce qui est vrai, qu’est ce qui est faux ? Cependant cette fois l’époux/ génie de la finance semble apprécié sa femme(aimé serait de trop).
Face à cela nous pauvre lecteur, nous sentons perdu et peinons à continuer. En effet il est bien plus facile d’aimer et de continuer un roman où l’on croit percevoir la finalité qu’un récit où nous avançons complètement à l’aveuglette.

S’il vous plait, si vous êtes à cette étape du livre, continuez.

Parce que c’est en ces deux dernier chapitres qu’on comprend toute la moral et la vision de l’auteur qui nous semblait obscur. Rassurez-vous tout s’imbriquera parfaitement.

En bref si vous souhaitez, un récit vous livrant une histoire des États-Unis notamment sur son économie, le capitalisme , les anarchistes, les troubles mentaux et plus encore le féminisme, alors lisez ce livre .

J’ai adoré ce livre parce que pendant un moment on est perdu one sait pas à quoi s’attendre et plus encore la forme atypique de l’écriture de l’auteur peut semblait bizarroïde de prime abord mais au fur et à mesure on peut penser que c’est vraiment intelligent et brise la narration traditionnel d’un roman. De plus la diversité des termes abordés sont saisissants.
Autant bien la forme que le fond est atypique, ce qui est vraiment admirable.

⚠️ spoiler

Ici vous pouvez spoiler !

Pourqoi me diriez vous que ce livre fondé sur le capitalisme prégnant des années 20 à 30 démontre la volonté des femmes de s’émanciper ?

On voit que la chapitre 3 est emplit de doute pour Ida, mais également de certitude: sans elle son père ne survivrait pas (autant bien pour l’administration du quotidien que pour les tâches d’ordres financiers; son petitami/ex est un vrai profiteur, qui a voulu l’a faire chanter et récupérer tout son travail pour que lui brille et enfin Brevel qui se sert de façon rémunérer pour écrire son “autobiographie” (chapitre 2) afin de faire oublier le roman qu’à écrit Harold Vanner “Obligation” sur sa vie (chapitre1).

Mildred Bevel, épouse d’Andrew, renommé Helen Rask dans le roman d’Harold est enfaite le personnage principal de Trust. Tout tourne autour d’elle et on comprend que c’est bien normal car c’est elle, qui a permis à Andrew Bevel de devenir immensément riche. Et voilà le point culminant de l’histoire En effet on apprend grâce aux retranscription des dialogues entre Ida et Andrew (chapitre 3) et du journal de Mildred (chapitre 4)que les plus grandes périodes de prospérité débutent en 1922, coïncidant parfaitement avec le fait que Mildred s’intéresse à la Bourse, que l’année où Andrew gagne le plus soit en 1926, lorsque Mildred s’aperçoit d’un procédé qui pourrait leur faire gagner beaucoup, mais frauduleux causant une dispute où ceux-ci ne vont plkus se parler pendnat 2 ans . 1929 où Mildred prédit le krash et le dit à Andrew.
Enfin lorsque Mildred meurt, ce que les gens disent « le génie d’Andrew » se perd également malgrès quelques petite réussite.
Qui est donc le véritable génie de la finance ?

Ainsi les histoires personnelles d’Ida et de Mildred convergent en un sens : la volonté des hommes de s’appropier toutes les choses travaillaient par les femmes. Ils y reconnaissent un talent certain mais ne peuvent se permettre de le coloniser. En lisant, on s’aperçoit qu’un sentiment d’injustice s’empare de plus en plus de nous.

En tant que personne un minimium instruite de ce monde, je sais que cela est réellement arrivé et que ce n’est pas une fiction, les femmes ont, depuis tout temps, été spoiler de leurs biens et de leurs travails.

Ce récit démontre que les hommes sont tous pareils, bien qu’individuellement différent par leur statuts social, avis politique, biens, activité ect... Une chose est prégnante c’est leur sentiment de supériorité sur la femme, jamais dissimulée.

Serena2613
9
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le 8 sept. 2024

Critique lue 3 fois

Serena2613

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