Tsubaki est le premier volume d'une "pentalogie" (pas sûre de ce terme), où un secret de famille est analysé du point de vue de tous ses protagonistes. Ce premier opus pose le décor, l'histoire est intrigante et je lirai la suite avec curiosité, mais l'écriture pêche trop selon moi pour que ce soit une lecture qui me marque. Pour sa défense, Aki Shimazaki a appris le français à 40 ans et a écrit directement ces romans dans cette langue. La langue manque donc de personnalité et de relief, mais ceci expliquant cela, on ne peut pas non plus être trop sévère... je ne sais pas parler japonais, et encore moins écrire un livre ! Un petit interlude sans prétention donc, qui donne envie de tirer le fil, pour voir si la narration se déploie dans des proportions insoupçonnées.