En dépit de sa petite taille et de la simplicité de la plume et de l'histoire, le fait est que j,ai bien aimé ce livre. On pourrait dire que ce qui est simple est aussi parfois étonnamment efficace.
"Tsubaki" est le nom japonais du Camélia. D'ailleurs, le livre est truffé de mots japonais, expliqués et traduits en rapides bas de page.
Namiko est japonaise et vit avec son fils et sa mère. Son fils pose beaucoup de question à Yukiko, sa mère, sur sa vie à l'époque de la deuxième guerre mondiale et de la bombe qui ravagea Nagasaki. Alors que Yukiko s'ouvrait enfin à en parler, elle décède subitement, laissant à sa fille une lettre dans laquelle elle révèle un terrible secret: Yukiko a tuer son propre père et elle a un demi-frère qui fut aussi son premier amour. Pourquoi? Dans quelles circonstances? Pourquoi ne pas en avoir parler?
À travers ce récit, on voyage dans un Japon en guerre, où les écoliers sont devenus des ouvriers en usine, où les anciens mœurs se font critiquer par une population de plus en plus désillusionnée et où les couples étaient encore souvent mariés par les parents,en fonction des ressemblances de classe sociales. De plus, on en apprend sur le contexte de la guerre entre les américains, les russes et les japonais.C'est rapide comme survol, mais c'était très intéressant!
Donc, assurément, je compte me plonger dans le deuxième tome.