Dans ce space-opéra, les intrigues politiques sont moins présentes que dans le tome suivant du cycle de l'empire. A la place, plusieurs courses poursuites, évasions, attentats, et intrigues amoureuses. L'action est parfois un peu proche des clichés du genre, et les déductions des personnages sont parfois un peu trop poussées. Mais de nombreuses considérations d'Asimov sur les voyages interstellaires, l'astrophysique et l'organisation de la galaxie se trouvent ici, contrairement à son habitude. On en voudrait plus !
Ce roman ne parle pas de l'Empire, mais d'un consortium de planètes, de son organisation politique et de ses méthodes de domination technologique. La Terre en fait partie, et l'on y séjourne quelques temps avant d'embarquer dans un croiseur spatial piloté par un pilote novice qui nous initiera au sauts spatiaux et à la déduction.