À nouveau un monde dystopique avec une jeune fille pour héroïne. Ce quatrième de couverture est à la fois tentant et dangereux et je m'attendais au meilleur comme au pire...
Au final ce n'est pas si mauvais, il est juste dommage que j'ai lu ce roman après Delirium que j'ai trouvé bien meilleur.
Pour autant Scott Westerfeld offre un monde riche, de prime abord assez restreint "le beau c'est bien, le moche c'est mal" mais finalement plus complexe et travaillé.
Il faut pourtant fournir un petit effort en début de tome pour supporter son héroïne et l'idéologie assez limitée de la société des Pretties, c'est un peu niais même très bête et l'on se pose peu de questions.
Ce qui au final vaut la peine c'est l'évolution de Tally et surtout le biais que celle-ci prend pour y parvenir. Ici pas de révélation qui mettrait l'héroïne en rébellion adolescente, pas de preux chevalier à l'haleine mentholée pour faire tourner les têtes et changer d'opinion... L'auteur choisit une autre voie, plus originale et c'est tant mieux.
Bien entendu ce changement de mentalité n'est ni simple ni évident face à un embrigadement mécanique et bien ancré, il faudra donc tout ce premier tome pour que les choses changent aux yeux de Tally et que la saga se lance véritablement.
C'est donc un peu mou au niveau de l'action pure et dure et pourtant on ne s'ennuie pas vraiment malgré cet évident manque de rythme ; on découvre cette société matérialiste et superficielle, son idéologie, ce qui dans l'Histoire aussi à mener à cet état de fait, Tally également, son histoire ses aspirations, son caractère et bien sûr les Fumants ces humains qui ont choisit de vivre libres à l'ancienne mode dans la forêt et de rester "moches".
[Avis complet dans la suite...]