De ce rien.
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le 25 août 2015
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Les premières pages font vraiment flipper. J'ai cru que j'étais en train de lire le mur Facebook d'un couple de kikoo lol. C'est très cul-cul et ça parle de sexe de façon maladroite. Je ne pense pas que se c'était nécessaire d'en parler, c'est plutôt cru et ça dénote avec le reste. Est-ce que vraiment encore écrire sur le sexe est subversif? Vous avez 4 heures.
Heureusement (ou pas) je ne me suis pas arrêtée aux 50 pages de longs discours amoureux et de "Rachel...." "Pierre!" "Oh Pierre.." "Rachel" parsemé de temps à autre de "doigt dans la fente".
Passer ce cap, les désillusions du couple commencent, de mon coté je ne m'étais faite aucune illusion.
Un événement arrive comme ça sans prévenir, c'est tellement soudain que c'est drôle. Drôle parce que ridicule et peu crédible, surtout dans sa construction, tout est dissocié, j'ai même parfois l'impression que c'est une sorte de brouillon d'une oeuvre future, aucun effort de transition.
notamment quand la mère et la fille se disputent, puis se réconcilient, la fille elle même ne sait pas pourquoi.. Et les dernières pages ne sont là que pour expliquer le raisonnement de la mère et la fille selon l'évolution des situations, c'est redondant, pas efficace, et ça perd vraiment en intensité.
Et puis sérieusement cette histoire de sodomie arrive comme un cheveux dans une soupe. C'est très maladroit. Alors, est-ce une façon de mettre le lecteur dans la même situation que la mère? C'est tellement incongru que c'est franchement drôle "Rachel il faut que je te parle"{...} "Elle ne doit pas aller à Paris chez son père"{...} "Elle se fait sodomiser depuis des années" Voilà merci pour le café à bientôt!
J'avais déjà lu Une semaine de vacances que je n'avais pas non plus aimé. Etre une victime est un fait, écrire de bon livre en est un autre.
Pour le reste c'est beaucoup de généralités et de clichés, soit j'ai un cœur de pierre soit c'est vraiment nul...
Créée
le 23 janv. 2016
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