L’intrigue est captivante et bien construite : un crescendo, des rebondissements, et de vraies surprises à la fin, en raison d’éléments que le lecteur pris dans la narration aura du mal à repérer en cours de lecture… On est loin de la densité de l’Affaire Harry Québert, mais les personnages s’en sortent bien, d’autant plus que ce qu’ils donnent à voir au premier regard pourrait évoluer, et ça se lit tout seul.
En revanche, le style est un peu trop simpliste : tout est surexpliqué (comme la précision que poubelle est en fer avant que le personnage mette le feu à des documents qu’il y a jeté ! ). On ne risque guère de se perdre dans un récit qui ne laisse aucun place à la mémoire ou l’imagination du lecteur. Le roman aurait gagné à être plus dense, et même un peu plus court.
Retrouvailles avec cet auteur, que j’avais abandonné depuis Le livre des Baltimore. Mon avis mitigé, n’aura aucun influence sur le nombre des ventes qui caracolent en tête de peloton, et c’est tant mieux.