Pour son septième roman, déjà, Joël Dicker revient avec sa formule usuelle que les chiffres de vente ne sauraient désavouer.
Après L’Affaire Alaska Sanders qui était selon moi un total naufrage (voir critique), l’auteur revient ici avec un récit qui fait mouche.
Comme je l’écrivais en préambule, la formule de Joël Dicker, à savoir ces incessants retours entre passé et présent et ces chapitres ponctués de « cliffhangers », constitue une mécanique efficiente mais si éculée pour le lecteur fidèle qu’il ne peut que regretter de nouvelles trouvailles narratives. Mais force est de reconnaître ici la narration met en exergue le récit et cela fonctionnera à merveille pour un néophyte de Dicker.
Cependant dans Un animal sauvage le récit perd de son charme au fil des pages. Si le début de l’histoire et les personnages sont intriguants, l’intérêt diminue chapitre après chapitre faute à un style toujours inexistant, des dialogues plats, des personnages qui deviennent de plus en plus stéréotypés, des arcs narratifs superflus et cette mécanique qui prend mais ne surprend plus.
Ainsi si ma lecture est restée plaisante sur l’ensemble du livre, il serait temps pour M. Dicker de se renouveler.