Le titre bien sûr était très prometteur, je m'attendais à un vrai moment de poésie, comme dans les livres de Stefansson. Le quatrième de couverture était tout aussi alléchant, nous parlant du livre, l'histoire d'un jeune qui écrit une lettre à sa mère qui ne la lira jamais. Puis à côté, des commentaires pour le moins dythirambiques du Washington Post ("ce n'est pas seulement un bref instant de splendeur, c'est un émerveillement permanent") ou du Times ("Tout est magnifique dans ce premier roman").

Et bien je dois concéder qu'il y a en effet quelques beaux moments de poésie, bien trop rares pour parler d'un émerveillement permanent. Ces quelques moments de douceurs n'ont pas fait le poids pour moi face aux trop nombreuses scènes pénibles qui émaillent le livre. Certaines tout simplement insoutenables comme ce singe qui se fait dévorer la cervelle encore vivant, certaines si crues que c'en est gênant à lire (notamment les scènes où les 2 jeunes font l'amour pour la 1ère fois) et pour le reste, d'une manière générale, juste la banalité de la bêtise humaine, de la cruauté des uns et des autres et de la médiocrité de la plupart. Bref, un livre difficile.

Aptiguy
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le 1 nov. 2022

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