Asimov propose ici d’autres histoires pour continuer son analyse de l’être humain à travers un concept aussi compliqué que magique et, encore une fois, c’est simplement extraordinaire.
Sans pourtant faire une redite ou reprendre le même genre de nouvelles du précédent tome, Asimov vient analyser l’être humain, sans concession ni de brossage dans le sens du poil.
Les deux premières nouvelles vont tout de même jusqu’à donner dans l’humour. Ensuite, on assiste à une évolution des propos. Dans le premier tome, Les Robots, l’auteur mettait en danger l’être humain mais on savait que rien ne pouvait se terminer mal.
Ici, c’est tout l’inverse. Si l’être humain reste à l’origine de sa propre déchéance, de sa propre mise en danger, les robots parviennent à faire du mal, voir à tuer, allant à l’encontre de la première qui consiste à préserver de toutes les façons la vie humaine. À l’auteur donc de nous démontrer que tout n’est pas aussi simple, qu’encore une fois le côté malicieux et sournois de l’Homme amène aux pires excès, si ce ne sont ses propres erreurs.
De la simple erreur de jugement à la manipulation, les vices dont nous seuls sommes capables sont disséquaient, pointés du doigt dans le seul but de faire prendre conscience que l’évolution passe par l’avancée technologique. Que l’on soit réfractaire ou non, le futur est en marche.
Écrits au milieu des années 60, ces récits sont intemporels. Les mêmes questions peuvent se poser aujourd’hui, la même vision du futur est d’actualité.
Une lecture très plaisante, facile, rapide, addictive et souvent jubilatoire.