Un homme, ça ne pleure pas par Parkko
La couverture du roman fait presque un peu peur. On se dit, oula, ça risque d'être lourd. Mais en fait non. Les sujets traités sont touchants et prenants, mais jamais l'auteure ne les rend plombants. Au contraire, il y a une vraie légèreté dans son style d'écriture, c'est vraiment très appréciable.
Pourtant, l'histoire qu'elle raconte est touchante. On y suit la vie quotidienne de Mourad, un jeune garçon issu d'une famille algérienne. Il vit à Nice. Il se destine à être professeur de français. La véritable question que pose l'auteure c'est comment parvenir à vivre en s'intégrant tout en acceptant son héritage, ses racines. Trois destins pour les trois enfants. Une se pliera complètement au modèle algérien, c'est Mina. La seconde, le reniera complètement, c'est Dounia. Et Mourad, lui, tant bien que mal, cherche à trouver un compromis entre les deux. Entre ses racines algériennes. Sa famille envahissante. Sa mère qui l'aime... trop. Et sa vie de jeune français dans une société où il a parfois du mal à s'intégrer.
C'est un livre vraiment touchant et émouvant, alors qu'au final il est très simple. Rien de bien extraordinaire dans ce qu'il se passe, c'est quelques fragments de la vie d'un jeune homme qu'on suit. Et ça en devient passionnant.