C'est une première pour l'éditeur Gallmeister qui se lance dans la littérature étrangère (autre qu'américaine) et démarre donc sur un très bon lancer avec le livre de Giula Caminito.
Honnêtement, j'ai bien apprécié la lecture de ce livre. C'est fluide, on se laisse porter tout en douceur par le phrasé de l'auteur (et traducteur) et on parvient même à entendre l'italien chanter derrière certaines formulations traduites. Une lecture équilibré entre de courts dialogues, de belles images et métaphores de la campagne italienne ou des sentiments des personnages, ainsi que du contenu plus sérieux, voire sombre (la misère sociale, l'implication politique de Lupo, les scènes de la Grande Guerre ou de la grippe espagnole, les sombres secrets,...).
Sans décortiquer toute l'œuvre et pour aller à l'essentiel : c'est un très beau livre sur une relation fraternelle, pleine d'amours et de complications ; mais aussi parfois un chant sur la solitude, solitude sociale, solitude au sein de la famille, solitude du couvent, et donc sur cette constante recherche du bonheur (ou du moins de la stabilité) à travers les autres.
Pour ma part, sans avoir été époustouflé, j'ai passé de bons moments de lectures qui m'ont donné envie d'éprouver le soleil d'Italie.