La chair du dragon
Roman clé dans la saga, ce quatrième tome est aussi l’un des plus volumineux. C’est bien simple, Robert Jordan ne lésine plus sur la quantité et les détails, tout en étoffant toujours plus un monde...
le 27 mai 2018
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Avec Un lever de ténèbres, c'est le quatrième tome de la Roue du temps qui s'offre à la lecture des amateurs de cette fresque épique.
Le pavé approche les 1000 pages et il vous faudra tout le courage des farouches Aiels pour traverser ce désert littéraire. En effet, les protagonistes ne cessent de procrastiner et, entre les descriptions interminables et les questionnements existentiels, il vous faudra bien attendre plus de 600 pages pour qu'enfin surgisse de l'action digne de ce nom. J'ai mis des mois pour y parvenir, situation rarissime tant je dévore les romans en général.
En attendant ce moment béni, il vous faudra faire face à Rand al'Thor le taiseux, personnage qui ne supporte plus d'être manipulé par les Aes Sedaï et s'enferme plus souvent qu'à son tour dans un silence qui n'augure rien du fruits de ses réflexions intenses. Matt ne sert jusque-là à pas grand chose car en dehors de jouer et de jurer contre le pouvoir de l'unique, son rôle se cantonne à agacer le lecteur. Perrin commence à prendre une tout autre dimension dans un retour aux sources qui ne manque pas de piquant. Il est selon moi le personnage le plus intéressant à suivre parmi les trois Ta'veren.
Elayne est l'apprentie Aes Sedaï que je préfère. Plus réfléchie que l'insupportable et colérique Nyanaeve, elle apporte un peu de hauteur et de réflexion dans une quête qui paraît extrêmement risquée, tant leurs ennemies sont dangereuses et imprévisibles. Quelques beaux moment de bravoures surgiront dans la dernière partie du roman. Egwene dans ce tome est en pleine formation et si on la suit de près dans la première partie du récit, elle demeure en retrait dans la majeure partie de celui-ci.
Plusieurs personnages secondaires (Faile, Thorn, des Aiels...) renforcent encore leur épaisseur et se suivent avec plaisir.
Des enjeux de pouvoir et des affrontements dantesques surviennent dans la dernière partie de l'histoire, apportant un vent salutaire à un récit qui manque singulièrement de souffle épique. J'espère, sans trop y croire, que les tomes suivants souffriront de moins de longueurs, pénibles à aborder. Une traversée du désert qui irrite, à l'instar de celle de Rand et Matt dans le désert des Aiels.
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