"Un regard en arrière" de Edward Bellamy, nouvelle traduction d'un roman social de 1887 paru Aux Forges de Vulcain. Plus que l'utopie sociale, un peu convenue, c'est l'histoire même de ce livre qui est passionnante. Ce livre aussi vendu que la case de l'oncle Tom à son époque avait généré des "clubs" de réflexion pour faire advenir la société idéale que le socialiste Bellamy décrivait. Le livre rappelle aussi la force des utopies bienveillantes, quelque chose qui me semble-t-il existe finalement assez peu en SF, qui a besoin du pire pour faire histoire, thriller. C'est peut-être finalement la différence entre la SF et le livre politique, qu'illustre le récit de Bellamy. Sauf que la politique ne sait plus nous parler comme ça... ;)

hubertguillaud
3
Écrit par

Créée

le 13 mars 2017

Critique lue 109 fois

hubertguillaud

Écrit par

Critique lue 109 fois

D'autres avis sur Un regard en arrière

Un regard en arrière
Utstu
8

Une utopie publiée deux ans après les évènements de Haymarket !

Voilà, tout est dit. Une utopie, si fait. Aux relents totalitaires, oh oui ! Tant il est vrai que les notions de spontanéité, de créativité, de "droit au délire" sont euh... peu mises en valeur,...

le 15 mai 2015

Du même critique

Samuel
hubertguillaud
10

Emballant !

D'une simplicité incroyable, d'un trait épuré, Emilie Tronche nous embarque dans la prime adolescence avec une série absolument excellente, faite de petits instants, de regards, de réflexions sur...

le 12 mars 2024

59 j'aime

Homo deus
hubertguillaud
2

La technologie, une religion qui s'auto-réalise

Sapiens, le précédent livre de Yuval Harari, cette grande fresque de l’humanité a permis à des millions de lecteurs de se sentir intelligents, de comprendre notre aventure humaine sur plus de 300 000...

le 29 août 2017

33 j'aime

14

The Irishman
hubertguillaud
2

Du cinéma naphtaline !

Scorsese reste un grand conteur. Malgré les longueurs, les digressions, la fadeur de l'ensemble, il nous embarque à grand coup de nostalgie dans cet univers de mafia disparue, qu'il a tant raconté...

le 1 déc. 2019

24 j'aime

2