Un roman russe par LioDeBerjeucue
Je ne sais pas si cette façon qu'à Emmanuel Carrère, dans ce livre, de régler ses comptes avec sa famille, son ex, et ses critiques m'a effrayée ou fascinée.
C'est tellement impudique ! Ca pose tellement de questions !
Comment peut on manipuler à la fois sa propre vie, ceux qui la composent mais aussi le lecteur ?
La scène de la nouvelle dans le train m'a profondément perturbée. Je partage la vie de quelqu'un qui fait des trucs de ce genre. Je ne sais pas, avec le recul, si c'est de la magie (pour peu que le plan réussisse) ou si c'est une malédiction (pour peu qu'un rouage grippe la machine).
C'est magistral, c'est dégueulasse, c'est égoïste, c'est cruel, c'est épatant.
Tout ça ne vous éclaire pas sur le contenu du livre, mais depuis quand est ce que je rédige des fiches de lecture ? D'autres l'ont mieux fait que moi.
Je crois que monsieur Carrère est un de ces auteurs que, à l'instar de John Irving, je vais adorer détester.