Les romans d'Emmanuel Carrère me laissent toujours un peu perplexe.
Autobiographie ou vie fantasmée, difficile de séparer le réel de la fiction...
Quoiqu'il en soit, "un roman russe" m'a touché. Dépaysement procuré par le récit du reportage dans un modeste village de Russie et émotion par la justesse avec laquelle est narrée l'histoire d'amour.
Au froid glacial de Kotelnitch, Emmanuel Carrère oppose la passion torride d'un jeune amour avec Sophie.
Ces deux récits, presque parallèles, leurs conséquences l'une sur l'autre font d'"un roman russe" un bel exemple d'équilibre.
Amour, passion, excès et déchirements, drame et funérailles, "Un roman russe" correspond à tout ce que j'imagine être représentatif de la littérature russe (laissez-moi à mes illusions, je n'ai jamais ouvert un livre d'un auteur russe).
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