"UnAmerica" m'a complètement emballée avec sa 4ème de couv'. Je me lance dans la lecture... Et on ne peut pas dire que je le sois également par l'écriture de Momus...
Présenté comme un roman délirant et burlesque, je me suis noyée dans l'univers de l'auteur et là où j'aurai dû être subjuguée par un talent hors norme, je n'ai vu que branlette intellectuelle et délires d'un "artiste". Là a commencé la souffrance...
Le début est prometteur. Dieu a l'Amérique en horreur. Il ne voit plus rien de bon à tirer de cette nation. Il la trouve égoïste, impérialiste et menteuse. Il faut tout de suite trouver un moyen d'arrêter ça. Pourquoi pas la "désaméricaniser" et lui faire perdre son statut d'état tout puissant ? C'est là que Brad Power entre en scène. Accompagné de Ses 12 disciples, il devra reprendre la mer pour faire le voyage inverse de la découverte du Nouveau Monde. Oui mais voilà... Brad est un looser et n'a pas 1 centime de côté... Sa première mission est donc de trouver du travail et tout mettre en oeuvre pour que le projet de Dieu soit couronné de succès.
Quel speech ! Quelle entrée en matière ! Ca donne envie non ? Oh que oui ! Et c'est là que le drame arrive... En quelques pages, je chute de 15 étages et me retrouve face la première sur la faïence glaciale de la désillusion (et au passage, je suis devenue poète...).
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