L’autrice se propose d’étudier ce que signifient les mots « femme et roman ». Elle brosse une étude de la femme écrivain, du 16ème au début du 20ème siècle, remarquant combien ce métier lui était difficile, de même que l’appréhension et la connaissance du monde.
Elle effectue des comparaisons avec des écrivains hommes et relève certaines assertions sur la femme qui ont conditionné sa difficile émancipation (la femme est inférieure à l’homme...).
Woolf note que les femmes « possédaient le pouvoir magique et délicieux de réfléchir une image de l’homme deux fois plus grande que nature ». Elle conclut que « la liberté intellectuelle dépend des choses matérielles » et que « la poésie dépend de la liberté intellectuelle », d’où l’importance pour une femme d’avoir un peu d’argent et une chambre à soi, avec serrure.
L'autrice finit par expliquer comment des femmes comme Emily et Charlotte Brontë ou Jane Austen ont préparé la venue de la femme poète, dans « la pauvreté et l’obscurité », et nous invite à continuer en ce sens.