La rage dès son enfance, des études brillantes, un concourt d’éloquence sur le « droit de supprimer la vie », Gisèle Halimi se raconte dans « Une farouche liberté » avec l’aide d’Annick Cojean, grand reporter au journal Le Monde et directrice des collections Empreintes et Duels sur France 5 et présidente du jury du prix Albert-Londres.
Le souci dans ce récit de rendre compte d’une vie exceptionnelle au service du combat féministe y est omniprésent et n’évite pas les sujets qui peuvent heurter comme celui de son engagement politique.
La voix de Gisèle Halimi est intacte d’engagement, de fidélité et de bonté à la cause des droits des femmes malgré les années qui ont passées.
« Une farouche liberté » nous fait croiser la grande Simone de Beauvoir, infaillible dans son soutien, mais barricadant ses émotions et sa sensibilité au point de sembler hautaine, sèche et trop distante. Alors que Sartre est décrit comme généreux, juste et infiniment bienveillant, son second mari ayant été son secrétaire particulier. Et, Gisèle Halimi s’excuse presque de raconter qu’elle cuisinait une tagine ou un couscous pour la « famille » Sartre / Beauvoir.
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